Appui aux politiques publiques

En lien avec ses thématiques de recherche, l'unité PHYTOX mène également des actions d'appui aux politiques publiques, un des trois piliers de l'Ifremer, avec la recherche et l'innovation.

Les scientifiques de l'unité contribuent à des expertises collectives et participent à des groupes de travail sur le plan institutionnel (Ifremer), régional, national, européen et international. Cette implication permet de mieux identifier les actions pertinentes à mener en réponse aux attentes sociétales.

L'unité PHYTOX contribue aux expertises collectives auprès d'instances ministérielles (DPMA, DGAL), de services déconcentrés de l'Etat (DIRM), et institutionnelles (ANSES), ainsi qu'auprès des acteurs socio-économiques.

Elle représente l'Ifremer au comité de pilotage du dispositif national de la surveillance réglementaire (DGAL), et au comité de pilotage de veille d'émergence des biotoxines marines dans les coquillages (EMERGTOX). Les données obtenues dans le cadre de ces comités sont nécessaires car : (1) elles permettent « d'évaluer » le dispositif REPHY, (2) elles sont indispensables à l'amélioration de la gestion du risque (toxine responsable, relation dose-effet, ...), (3) elles peuvent soutenir des arguments pour collaborer sur des études toxicologiques plus poussées, bases de l'élaboration de la réglementation (seuils de décision, méthodes de détection, etc.).

L'unité participe aux travaux du groupe de travail Ostreopsis de l'ANSES sur l'évaluation des risques sanitaires liés aux proliférations d'Ostreopsis. L'unité participe également à un projet scientifique sur l'émergence de cette micro-algue sur les côtes du Pays Basque depuis 2021 (OSS64).
Ces dernières années, l'Unité a participé à la réflexion initiée par le CNC sur la détoxification des mollusques bivalves potentiellement contaminés par les toxines algales, et a participé à une expertise Ifremer sollicitée par la direction départementale des territoires et de la mer de Charente Maritime (DDTM17) sur le retour d'expérience de la contamination ASP sur les Pertuis Charentais fin 2021.

Plus récemment, l'Unité s'est engagée aux côtés du LER d'Arcachon dans le projet CENTAURE qui a pour but de clarifier les sources biologiques de toxines paralysantes dans les coquillages du bassin d'Arcachon.

Aux niveaux européen et international, Phytox est présente aux différents « task teams » du Groupe Intergouvernemental de la COI chargé d'étudier les efflorescences algales nuisibles (IPHAB).

Ces dernières années, l'unité a collaboré avec l'IAEA sur la détection des toxines algales, participé à l'étude EuroCigua financé par l'EFSA sur la caractérisation du risque d'empoisonnement à la ciguatera (PC) en Europe, à la prolongation de ce projet (EuroCigua II), et participé au groupe de travail sur les toxines émergentes piloté par le laboratoire communautaire de référence sur les biotoxines marines (EURLMB).

Par ses travaux, l'unité Phytox s'inscrit dans 6 des 17 objectifs de développement durable des Nations Unies.